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L'indice mensuel RBC des perspectives de consommation
au Canada fléchit légèrement en janvier
en raison des craintes accrues à l'égard de
l'emploi
Plus on vieillit, moins on se tracasse au sujet de l'endettement
TORONTO, le 1er février 2010
— En janvier, l'indice mensuel RBC des perspectives
de consommation au Canada a perdu deux points et s'est
établi à 106 points, les consommateurs ayant
reporté des achats importants, s'étant montrés
moins optimistes au sujet des perspectives économiques
canadiennes et ayant manifesté des craintes accrues
à l'égard de l'emploi. Selon le sondage, environ
six Canadiens sur dix (58 %) sont préoccupés
par leur niveau d'endettement actuel. Dans le groupe des 55
ans et plus, toutefois, les Canadiens sont moins nombreux
à exprimer des inquiétudes (45 %), sans doute
parce qu'un plus petit nombre d'entre eux sont encore endettés.
Lorsqu'on leur demande à quel âge ils ont été
ou prévoient être libérés de toute
dette, les Canadiens répondent en moyenne 57 ans ;
et on observe des différences intéressantes
entre les groupes d'âge :
- Les Canadiens de 18 à 34 ans indiquent qu'ils s'attendent
à ne plus avoir de dettes à 43 ans, en moyenne.
- Selon les Canadiens de 35 à 54, cela se produira
à 59 ans, en moyenne.
- Les Canadiens de 55 ans ou plus, toutefois, ne prévoient
pas être (ou n'ont pas été) libérés
de toute dette avant l'âge de 66 ans, en moyenne.
« Les Canadiens sont clairement inquiets au sujet de
leur niveau actuel d'endettement, affirme David McKay, chef
de groupe, Services bancaires canadiens, RBC. Nous communiquons
de façon proactive avec nos clients afin de leur offrir
des conseils personnalisés pour les aider à
atteindre leurs objectifs, notamment se libérer de
leurs dettes plus rapidement. »
Un peu plus d'un Canadien sur quatre (26 %) a déclaré
qu'un membre de son ménage a exprimé la crainte
de perdre son emploi ou d'être mis à pied, ce
qui représente une hausse considérable par rapport
à un Canadien sur cinq (21 %) en décembre. Les
craintes à l'égard de l'emploi ont augmenté
dans toutes les provinces, la Colombie-Britannique (32 %)
et l'Alberta (31 %) arrivant en tête. Les pourcentages
les plus faibles de craintes à l'égard de l'emploi
ont été recensés au Manitoba et en Saskatchewan
(19 %), ainsi que dans les provinces de l'Atlantique (18 %).
Voici, à l'échelle nationale, quelques autres
faits saillants tirés du rapport :
- Économie canadienne : Si les Canadiens restent
divisés quant à la situation globale de l'économie,
ils ont été plus nombreux à estimer
qu'elle était mauvaise (52 %) que bonne (48 %) en
janvier. En décembre, 51 % d'entre eux estimaient
que l'économie était en bon état, et
49 %, qu'elle était en mauvais état. Moins
de Canadiens s'attendent à ce que l'état de
l'économie canadienne s'améliore au cours
de la prochaine année (56 % en janvier contre 60 % en décembre), tandis que le pourcentage de répondants
qui tablent sur une détérioration est demeuré
stable (17 %). Cette baisse d'optimisme se reflète
également dans la hausse marquée du pourcentage
de Canadiens qui prévoient reporter des achats importants,
comme une voiture, des appareils électroménagers
ou des vacances, en raison de la conjoncture économique
(56 % en janvier, par rapport à 47 % en décembre).
- Situation financière personnelle (résultats
globaux) : Le pourcentage de Canadiens qui estiment
que leur situation financière s'est améliorée,
par rapport à il y a trois mois, a légèrement
augmenté (21 % en janvier, comparativement à
18 % en décembre). On remarque également une
légère hausse du pourcentage de Canadiens
qui estiment que leur situation financière s'améliorera
au cours des trois prochains mois (32 % en janvier, par
rapport à 30 % en décembre). En ce qui a trait
au long terme, les Canadiens demeurent plus optimistes.
En effet, plus de quatre Canadiens sur dix (45 %) s'attendent
à ce que leur situation économique s'améliore
au cours de la prochaine année (comparativement à
43 % en décembre).
- Taux d'intérêt : Plus de Canadiens
s'attendent à ce que les taux d'intérêt
montent au cours des six prochains mois (68 %), une forte
hausse par rapport au sondage de décembre (57 %).
Moins de trois Canadiens sur dix (28 %) s'attendent à
ce que les taux d'intérêt restent stables au
cours de cette même période.
« Bien que le taux de chômage soit demeuré
stable au Canada, à 8,5 % en décembre, indique
Craig Wright, premier vice-président et économiste
en chef, RBC, il y a eu 2 600 pertes d'emploi pendant ce mois.
Les Canadiens ont sans doute réagi à ces chiffres
et manifesté une certaine inquiétude. Nous prévoyons
néanmoins que le marché de l'emploi s'améliorera
de façon soutenue au fil de 2010. »
L'indice mensuel RBC des perspectives
de consommation au Canada
L'indice mensuel RBC des perspectives de consommation
au Canada, dont les données sont comparées
aux données de novembre 2009, s'appuie sur les résultats
d'un sondage en ligne effectué par Ipsos Reid du 8
au 14 janvier 2010 auprès de 1 014 Canadiens d'âge
adulte. Ces données constituent l'aperçu le
plus actuel et le plus complet des attitudes des consommateurs
en ce qui a trait à leurs finances et à l'état
de l'économie canadienne. Les résultats proviennent
d'un échantillon établi selon la méthode
des quotas pondérés afin d'assurer que sa composition
reflète celle de la population du Canada selon les
données du dernier recensement, et de fournir un échantillon
probabiliste approximatif. Un échantillon aléatoire
non pondéré de cette taille avec un taux de
réponse de 100 % aurait une marge d'erreur de ±
3,1 %, 19 fois sur 20, par rapport au résultat que
l'on aurait obtenu si l'ensemble de la population adulte canadienne
avait été consultée.
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Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer
avec :
Raymond Chouinard,
Relations avec les médias, RBC, 514 874-6556
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