Les intentions dacheter une résidence sont
toujours fortes, selon un sondage de RBC
Les occasions sont au rendez-vous : deux Canadiens sur trois
estiment que le marché est actuellement favorable aux
acheteurs
TORONTO, March 4, 2009 — Selon la 16e enquête
annuelle sur les tendances du marché résidentiel
de RBC, 65 % des Canadiens pensent que le marché est
actuellement favorable aux acheteurs et plus du quart (27
%) disent avoir l'intention d'acheter une résidence
au cours des deux prochaines années - en hausse de
quatre points par rapport à 23 % en 2008, ce qui représente
la plus forte augmentation en 12 mois depuis 2001. Par ailleurs,
près de la moitié (48 %) jugent qu'il est préférable
d'acheter maintenant plutôt que d'attendre l'année
prochaine.
Selon le sondage de RBC, les jeunes Canadiens sont les plus
susceptibles de déclencher une forte hausse des ventes
immobilières. Dans la tranche des moins de 35 ans,
le nombre de ceux qui envisagent d'acheter a fortement augmenté
en un an, atteignant 48 % contre 36 % l'an dernier. Les locataires,
pour leur part, semblent lassés de payer l'hypothèque
de quelqu'un d'autre : 38 % d'entre eux ont l'intention de
devenir propriétaires au cours des deux prochaines
années.
« La situation économique actuelle ne semble
pas avoir entamé la confiance que les Canadiens éprouvent
globalement à l'égard du marché immobilier,
a remarqué Karen Leggett, chef, Financement sur valeur
nette immobilière, RBC Banque Royale. Une écrasante
majorité d'entre eux demeurent convaincus de la valeur
à long terme de la propriété ; cela se
voit dans les intentions de nombreux acheteurs d'une première
maison cette année. »
Une forte majorité de Canadiens (83 %) estiment encore
que l'achat d'une maison est un bon investissement. Si la
proportion a légèrement baissé par rapport
à 2008, alors qu'ils étaient 85 % à partager
cette opinion, et par rapport au record de 90 % atteint en
2006, elle représente quand même 10 points de
plus qu'il y a dix ans (72 %).
Parmi ceux qui ont l'intention d'acheter une maison, trois
sur dix citent les prix avantageux comme principal motif de
leur décision. Marquant un revirement net par rapport
à l'an dernier, 54 % des Canadiens croient que les
prix des maisons diminueront en 2009 ; ils n'étaient
que 31 % de cet avis en 2008. De même, le sondage révèle
que 14 % des Canadiens croient que la valeur marchande de
leur maison a baissé depuis deux ans. Sur ce nombre,
plus de la moitié (54 %) pensent qu'il faudra de trois
à cinq ans avant que cette valeur se rétablisse.
« La faiblesse des taux hypothécaires et les
prix avantageux influent sur les intentions d'achat cette
année et expliquent peut-être pourquoi les Canadiens
sont plus nombreux à se préparer à devenir
propriétaires au cours des deux prochaines années », a ajouté Mme Leggett.
La principale raison donnée par les propriétaires
qui n'ont pas l'intention d'acheter une autre résidence
est qu'ils sont satisfaits de celle qu'ils possèdent
(60 %). Les préoccupations liées à l'emploi
ou la crainte d'une perte d'emploi (8 %) ainsi que l'inquiétude
générale suscitée par la conjoncture
économique (6 %) influent également sur la décision
des répondants de ne pas acheter une maison.
Différences régionales :
|
Marché d'acheteurs
|
Intentions d'achat
|
C.-B. |
78 %
|
26 %
|
Alberta |
72 %
|
35 %
|
Sask./Man. |
34 %
|
25 %
|
Ontario |
73 %
|
30 %
|
Québec |
52 %
|
22 %
|
Atlantique |
58 %
|
25 %
|
RBC est le plus grand prêteur hypothécaire au
Canada. Première source de conseils financiers pour
l'achat de maisons au Canada, RBC effectue des études
auprès des consommateurs pour renseigner les Canadiens
sur leurs marchés locaux.
Ce ne sont là que quelques-unes des conclusions de
l'enquête RBC menée par Ipsos Reid du 6 au 9
janvier 2009. Le sondage en ligne est fondé sur un
échantillon sélectionné au hasard de
2 026 Canadiens adultes. Avec un échantillon de cette
taille, les résultats sont considérés
comme précis à ± 2,2 points de pourcentage
près, 19 fois sur 20, comparativement à ce qu'ils
auraient été si l'ensemble de la population
adulte canadienne avait été consultée.
La marge d'erreur est plus grande à l'intérieur
des régions et pour d'autres sous-groupes de la population
sondée. Ces données ont été pondérées
statistiquement pour assurer que la composition de l'échantillon,
par région et par âge et sexe, reflète
celle de la population canadienne d'après les données
du recensement de 2006.
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Contacts médias :
Raymond Chouinard, RBC, 514 874-6556
Sean Simpson, Ipsos Reid, 416 572-4474
Pour obtenir d'autres graphiques, consultez le site www.rbc.com/nouvelles.
Pour obtenir les résultats complets, consultez le
site Web d'Ipsos Reid : www.ipsos.ca.
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