Vedette de la chanson ou fonctionnaire ? Un sondage RBC
analyse les aspirations de la main-duvre canadienne
TORONTO, le 25 février 2008 — S'ils avaient
la possibilité de changer d'emploi, les Canadiens préféreraient
la gloire du vedettariat ou la sécurité d'une
bonne retraite et travailleraient dans le monde du spectacle
ou dans la fonction publique, selon un nouveau sondage sur
le lieu de travail de RBC. Au bas de la liste des emplois
les « plus enviables » figurent les postes dans
la comptabilité, les services financiers et le commerce.
Effectué par Ipsos Reid et sur le thème de
la concurrence autour des ressources humaines canadiennes,
le sondage RBC a constaté que, à 34 pour cent,
un emploi dans la fonction publique est ce qui intéresse
le plus de gens, suivi de près par le secteur du spectacle,
qui attire 27 pour cent de suffrages. En comparaison, le secteur
des services financiers n'en a recueilli que 11 pour cent
et la comptabilité, neuf pour cent.
« Il était étonnant de trouver les services
financiers et la comptabilité près du bas de
la liste, vu que nous recevons des centaines de milliers de
curriculum vitae chaque année et embauchons plusieurs
milliers de personnes par an au Canada, dit Christianne Paris,
vice-présidente, Recrutement et apprentissage à
RBC. Nous nous efforçons d'offrir un environnement
de travail stimulant et inclusif, qui valorise les forces,
les talents et les différences de notre effectif diversifié,
et même si nous avons été classés
comme un des meilleurs employeurs au Canada ces dernières
années, le sondage semble indiquer que cette réalité
gagne encore à être connue. »
Le sondage RBC a aussi constaté que, si 52 pour cent
des Canadiens qui travaillent disent avoir un puissant sentiment
de loyauté envers leur employeur, seulement un quart
(28 pour cent) resteraient au service de cet employeur si
on leur offrait un poste comparable mieux rémunéré
ailleurs. Selon les personnes interrogées, un meilleur
salaire est le principal avantage (69 pour cent) qu'un employeur
puisse offrir à un candidat à un poste ou à
un salarié en place, suivi de meilleurs avantages sociaux
et assurances santé (35 pour cent) et, enfin, de primes
et de formules de participation aux bénéfices
(34 pour cent). L'argent est de loin le principal facteur
pour la plupart. Cependant, la possibilité d'une promotion
(23 pour cent) et la possibilité d'un meilleur équilibre
entre la vie professionnelle et la vie privée sont
également des facteurs importants (20 pour cent).
« Il ne suffit plus d'offrir simplement un emploi.
Les employeurs doivent examiner et réviser annuellement
l'ensemble de leurs régimes de rétribution qui
devraient comprendre le salaire, les avantages sociaux, les
possibilités d'apprentissage et de promotion, ainsi
que la motivation du cadre de travail. Pour recruter ou garder
les meilleurs talents, les employeurs doivent répondre
aux besoins des candidats à un poste et de leurs employés,
dit Mme Paris. »
Selon le sondage, les Canadiens salariés ont travaillé
chez 5,3 employeurs différents depuis le début
de leur carrière. Si, en moyenne, la plupart des Canadiens
disent avoir été au service de leur employeur
actuel depuis 8,4 ans - ce qui est relativement identique
à la situation d'il y a 10 ans (8,3 ans), lorsque RBC
a effectué un sondage semblable -, près de la
moitié (47 pour cent) prévoient de rester pendant
cinq ans ou moins, et un quart (24 pour cent) comptent rester
20 ans ou plus. Cependant, parmi les gens interrogés,
un peu plus du quart (28 pour cent) disent qu'ils préfèreraient
conserver le même employeur le plus longtemps possible
plutôt que d'avoir plusieurs employeurs différents,
et plus du tiers (36 pour cent) préfèreraient
être mutés au sein d'une même entreprise
que d'avoir à trouver un poste ailleurs.
Étant donné que près de la moitié
des Canadiens s'attendent à changer d'emploi cinq fois
pendant leur carrière, près d'un tiers tiennent
leur curriculum vitae à jour pour le cas où
une occasion se présenterait. Parmi les personnes sondées,
plus de 30 pour cent ont posé leur candidature à
un nouvel emploi au cours de la dernière année
et les deux tiers (66 pour cent) croient qu'ils ont ce qu'il
faut pour réussir au travail pendant la prochaine décennie.
« Les employeurs doivent reconnaître que
les salariés ont besoin de défis et d'avoir
le sentiment de réussir dans leur emploi, sans quoi
ils cherchent ailleurs, soit pour trouver de nouveaux débouchés
intéressants au sein de leur entreprise, soit à
l'extérieur ou dans une autre branche d'activité
et changent complètement de carrière »,
dit Mme Paris.
Ces conclusions sont tirées d'un sondage RBC effectué
par Ipsos Reid du 5 au 15 novembre 2007. Le sondage en ligne
est basé sur un échantillon sélectionné
au hasard de 2 052 travailleurs à temps plein et à
temps partiel canadiens. Avec un échantillon de cette
taille, les résultats sont considérés
comme précis à ± 2,2 points de pourcentage
près, 19 fois sur 20, comparativement à ce qu'ils
auraient été si l'ensemble de la population
adulte canadienne avait été consultée.
Ces données ont été pondérées
statistiquement pour assurer que la composition de l'échantillon
par région et par âge et sexe reflète
celle de la population canadienne réelle d'après
les données du recensement de 2006.
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Pour tout renseignement, prière de communiquer
avec :
Raymond Chouinard, Relations avec les médias, RBC
514 874-6556
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