Ils bugètent mais luttent tout de même pour
sen sortir : Un sondage de RBC montre que les étudiants
font des pieds et des mains pour joindre les deux bouts
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Sondage
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TORONTO, le 9 septembre 2008 — Selon le sondage
d'opinion de RBC sur les finances des étudiants, la
plupart des étudiants de niveau postsecondaire débutent
l'année scolaire sachant qu'ils pourraient se retrouver
à court d'argent, mais ils sont nombreux à affirmer
qu'ils s'en sortiront même s'ils doivent, pour ce faire,
rogner sur les dépenses comme la nourriture, les frais
de scolarité et les livres.
Le sondage, mené par Ipsos Reid, a déterminé
que durant la dernière année scolaire, 60 pour
cent des étudiants sondés ont éprouvé
des difficultés financières à un moment
donné pendant l'année scolaire alors que 35
pour cent d'entre eux ont déclaré avoir manqué
d'argent durant toute l'année. C'est peut-être
ce qui attend les étudiants cette année également.
Les étudiants dont le revenu était insuffisant
ont dû faire d'importants compromis pour s'en sortir.
Plus de la moitié (56 pour cent) ont dit avoir réduit
leurs dépenses en nourriture alors que 23 pour cent
ne se sont pas procuré tous les livres dont ils avaient
besoin pour leurs cours. Enfin, 12 pour cent des étudiants
en difficulté ont payé leurs frais de scolarité
en retard.
Tout de même, la grande majorité des répondants
(79 pour cent) entament la nouvelle année scolaire
avec un budget en mains. Soixante-treize pour cent d'entre
eux déclarent avec confiance qu'ils le respecteront.
«Établir un budget pour ses études n'est
pas vraiment un luxe de nos jours - c'est une nécessité,
et la plupart des étudiants l'ont compris, affirme
Kavita Joshi, directrice, Marché des étudiants,
à RBC. Même avec les meilleures intentions, toutefois,
il peut être difficile de respecter ce budget pendant
toute l'année scolaire. Il se peut que l'on n'ait tout
simplement pas suffisamment d'argent pour couvrir ses dépenses
de base. En outre, les budgets ne fonctionnent pas toujours.»
Ils pensent savoir au départ où ira leur
argent mais en réalité, ce n'est pas le cas
Les étudiants sondés ont déclaré
que l'an dernier, les dépenses liées aux études
- y compris les frais de scolarité, les livres et les
frais connexes - ont compté pour 36 pour cent de leurs
dépenses totales pendant l'année scolaire. La
nourriture et le logement ont constitué un autre 36
pour cent de leurs dépenses.
Parmi les étudiants qui ont été incapables
de respecter leur budget, 45 pour cent ont attribué
cet échec à des dépenses imprévues.
Treize pour cent ont reconnu que leur budget n'était
pas réaliste.
Travailler et s'endetter
Certes, certains étudiants rognent sur les dépenses
pour s'en sortir, mais la plupart travaillent pour couvrir
leurs dépenses. Soixante-seize pour cent ont affirmé
travailler à temps partiel pendant leur études,
et près de la moitié (49 pour cent) des étudiants
qui ont un emploi disent qu'ils sont contraints de le faire
pour s'en tirer avec leur budget.
Même si de nombreux étudiants obtiennent des
prêts pour payer leurs études et leurs frais
de subsistance, ces prêts ne suffisent pas toujours
à leur permettre d'éviter un endettement supplémentaire.
En fait, le sondage a également permis de découvrir
que moins de la moitié (44 pour cent) des étudiant
qui fréquentent actuellement un établissement
collégial ou une université prévoient
terminer leurs études sans dettes. Ces attentes correspondent
à l'expérience des récents diplômés.
En effet, 54 pour cent d'entre eux ont déclaré
avoir terminé leurs études endettés même
si une importante majorité (84 pour cent) estimait
que c'était important d'éviter cette situation.
Combattre les affres de la budgétisation
Selon les résultats du sondage, près de la moitié
des répondants (48 pour cent) gèrent leurs finances
eux-mêmes. Un autre 39 pour cent des étudiants
essaient de se débrouiller seuls mais demandent parfois
l'aide de leurs parents ou d'autres proches. Treize pour cent
ont dit qu'ils se fiaient surtout à l'aide de leurs
parents et de leurs proches.
«Si vous dépassez votre budget, ce n'est pas
la fin du monde , affirme madame Joshi. Alors, n'hésitez
pas à téléphoner à la maison pour
demander conseil, et n'oubliez pas que votre banque peut aussi
jouer un rôle important pour vous aider à vous
remettre sur la bonne voie. C'est la raison pour laquelle
nous incitons les étudiants à venir nous voir
pour apprendre comment établir un budget qui fonctionne,
gérer l'endettement, et obtenir des outils et des conseils
permettant une saine gestion des finances pendant l'année
scolaire et même plusieurs années après
la fin des études.»
Pour plus d'information, y compris des conseils à
l'intention des étudiants, veuillez visiter http://www.rbcbanqueroyale.com/etudiant,
la communauté étudiante virtuelle maintenue
par RBC à www.rbcp2p.com
ou, pour les adeptes de Facebook, notre page «RBC
Bankbook» dans Facebook.
Ces conclusions sont tirées du sondage de RBC mené
par Ipsos Reid entre le 6 et le 11 août 2008. Le sondage
en ligne a été réalisé par l'intermédiaire
du site Ipsos i-Say, panel en ligne national d'Ipsos Reid,
auprès de 1 167 Canadiens âgés de 18 à
35 ans qui fréquentent un établissement d'enseignement
postsecondaire ou qui viennent de terminer leurs études
(au cours des trois dernières années). Les résultats
proviennent d'un échantillon établi selon la
méthode des quotas pondérés afin d'assurer
que sa composition reflète celle de la population du
Canada selon les données du dernier recensement. Avec
un échantillon de cette taille, les résultats
sont considérés comme précis à
± 3 points de pourcentage près, 19 fois sur
20.
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Personnes-ressources pour les médias :
Raymond Chouinard, RBC, Relations avec les médias,
514 874-6556
Andrew McNeill, RBC, Relations avec les médias, 416
955-2737
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