Aperçu des résultats financiers de l'exercice
2006 et du premier trimestre 2007
Format standard pour imprimante
Barbara G. Stymiest
Chef de l'exploitation
RBC Groupe Financier
la 138e assemblée annuelle de la
Banque Royale du Canada
Toronto (Ontario)
2 mars 2007
Merci Gordon et bonjour Mesdames et Messieurs.
J'ai le plaisir de vous présenter les résultats
financiers de la société en 2006 et au premier
trimestre de 2007.
Selon la plupart des critères, ces résultats
sont exceptionnels et traduisent les efforts de nos employés
et l'engagement à long terme à faciliter à
nos clients les affaires avec nous. À la fin de cette
présentation, je prendrai un moment pour parler de
nos activités concernant la responsabilité d'entreprise.
Ce sujet en vaut la peine parce que la réussite financière
est plus durable lorsque notre entreprise crée de la
valeur pour toutes nos parties prenantes.
En 2006, les revenus et le bénéfice de RBC
ont progressé aux niveaux records de 20,6 milliards
de dollars et 4,7 milliards de dollars, respectivement. Au
cours des cinq dernières années, nos revenus
et notre bénéfice ont augmenté à
des taux de croissance annuels composés de 5 pour cent
et 15 pour cent, respectivement.
De la même façon, le bénéfice
dilué par action a augmenté de 16 pour cent
par an au cours des cinq dernières années, à
3,59 $ par action en 2006. Le rendement des capitaux propres
attribuables aux actionnaires ordinaires a grimpé à
23,5 pour cent, soit le niveau le plus élevé
dans l'histoire récente.
Chacune de nos trois divisions a produit des résultats
solides l'an dernier. Notre plus grande division, Particuliers
et entreprises - Canada, s'est concentrée sur des initiatives
qui ont abouti à la fois à une grande satisfaction
de la clientèle et à un approfondissement des
relations avec les clients : une assise solide pour la croissance
future. Gordon a déjà mentionné plusieurs
initiatives qui ont permis d'augmenter avec succès
notre avance en termes de parts de marché sur nos concurrents.
Ces gains de parts de marché et les efforts quotidiens
de nos employés ont produit un bénéfice
net de 2,8 milliards de dollars sur des revenus de 13,4 milliards
de dollars.
Nous sommes heureux de l'amélioration du rendement
de notre division Particuliers et entreprises - États-Unis
et International l'année dernière. En 2006,
cette division a fait croître son bénéfice
net régulièrement chaque trimestre jusqu'à
393 millions de dollars US. En dollars canadiens, le bénéfice
a augmenté à 444 millions de dollars malgré
l'impact de l'appréciation du dollar canadien. Nos
divisions Gestion de patrimoine et Services bancaires à
l'étranger ont contribué à la croissance
des bénéfices, et ce, tout en investissant dans
l'infrastructure, en ouvrant de nouvelles succursales et en
procédant à des acquisitions ciblées.
RBC Marchés des Capitaux a connu un très bon
exercice. Nos unités de négociation ont dégagé
d'excellents résultats et nous avons offert des conseils
dans certaines des plus grosses opérations de fusion
et d'acquisition au Canada. Le bénéfice de notre
secteur de gros a augmenté à 1,4 milliard de
dollars, ce qui témoigne du succès de notre
stratégie qui consiste à bâtir des capacités
mondiales sur un ensemble choisi de créneaux des marchés
des capitaux. Et nous le faisons en valorisant notre banque
de gros canadienne de premier plan.
L'une des principales caractéristiques du rendement
global de RBC l'an dernier est probablement qu'il est généralisé
et diversifié, ce qui traduit le succès des
initiatives de croissance dans le monde entier. De fait, notre
entreprise est devenue de plus en plus mondiale. En 2006,
un tiers de nos bénéfices provenaient de l'extérieur
du Canada, comparativement à un quart seulement en
2002.
Tout en démarquant RBC de ses concurrents, la diversité
et la force de nos secteurs d'activité nous ont aidés
à atteindre ou à dépasser tous nos objectifs
financiers pour 2006 sauf un. La croissance de notre BPA,
le rendement des capitaux propres, la croissance des revenus
et le ratio de distribution ont tous atteint nos buts, et
nous avons respecté notre objectif de qualité
du portefeuille. Alors que le solide rendement des unités
de gestion de patrimoine et des marchés des capitaux
a fait augmenter la rémunération variable et
a affecté notre levier d'exploitation, leur succès
a fortement contribué à notre résultat
net.
Notre succès financier nous a permis d'augmenter le
dividende de 22 pour cent soit de 26 cents par action ordinaire
en 2006, ce qui, avec l'augmentation du cours de notre action,
vous a assuré, à vous nos actionnaires, un rendement
total de 23 pour cent.
Pour donner satisfaction à toutes les parties prenantes,
notamment les actionnaires, les autorités de réglementation
et les agences de notation, nous demeurons attachés
à notre stratégie de déploiement du capital
axée sur la croissance des actifs, les acquisitions,
les dividendes et les rachats d'actions tout en maintenant
un ratio de capital de première catégorie bien
supérieur à notre objectif. Nous croyons que
cela nous aidera à continuer de dégager des
rendements qui nous classeront dans le premier quartile à
long terme, et nous fixons nos objectifs financiers pour 2007
de façon à atteindre le but global.
Premier trimestre de 2007
Ce matin, nous avons publié nos résultats pour
le premier trimestre de 2007. Avant de les expliquer plus
en détail, j'aimerais brosser un tableau du contexte
dans lequel ils s'inscrivent, en commentant la conjoncture
économique qui sous-tend notre rendement au premier
trimestre.
Les bases économiques du Canada sont restées
stables et plus solides que celles de la plupart des autres
pays du G-7. Les économies nord-américaines
ont été caractérisées par des
taux d'intérêt stables, des niveaux d'emploi
solides et une hausse des revenus, qui ont compensé
le tassement dans les secteurs de l'immobilier résidentiel
et de l'automobile. De solides dépenses de consommation
et investissements des entreprises ont soutenu la croissance
des prêts et des dépôts, et une conjoncture
boursière favorable a augmenté la demande de
produits de gestion de patrimoine. L'environnement des marchés
des capitaux, à la fois au Canada et dans le monde
entier, est aussi resté favorable. Les marchés
boursiers et les marchés obligataires ont dégagé
de bons résultats en plus de la vigueur continue de
l'activité de fusions et d'acquisitions.
À l'avenir, l'activité de prêts aux consommateurs
devrait ralentir à mesure que les dépenses de
consommation fléchiront, mais les prêts aux entreprises
devraient rester robustes puisque celles-ci continuent d'investir.
La qualité du crédit pourrait se détériorer
légèrement, mais nous nous attendons à
ce qu'elle reste bien défendue par des niveaux élevés
de liquidité.
Pour le reste de 2007, nous nous attendons à ce que
l'économie canadienne demeure saine et nous prévoyons
une croissance du PIB réel de 2,5 pour cent, légèrement
en dessous de son niveau de croissance de 2006. Nous prévoyons
que la croissance du PIB réel aux États-Unis
s'établira à 2,4 pour cent cette année,
ce qui est également légèrement inférieur
à sa croissance de 2006.
Les taux d'intérêt à court terme devraient
rester inférieurs à leurs niveaux historiques
puisque l'inflation demeure maîtrisée. La courbe
des taux relativement plate continuera de susciter des difficultés
puisque les prévisions d'inflation faible et la diminution
de la volatilité de l'inflation maintiennent toujours
les taux à long terme bas.
Sur cette toile de fond économique relativement saine,
voyons maintenant notre rendement au premier trimestre. Une
nouvelle fois, l'étendue et la diversité de
nos activités ont stimulé nos résultats.
La croissance des revenus dans l'ensemble de nos divisions
a fait grimper nos revenus globaux à 5.7 milliards
de dollars, c'est-à-dire 15 pour cent au-dessus du
niveau du premier trimestre de 2006. Le bénéfice
du trimestre a atteint le niveau record de 1,49 milliard de
dollars, soit 1,14 $ par action.
Chaque division a fait augmenter son bénéfice
net de double chiffres par rapport à l'année
précédente et a contribué à la
croissance de nos résultats. Nous avons poursuivi des
initiatives qui nous aideront à améliorer le
service à la clientèle et à bâtir
en vue de la croissance future.
Par exemple, pendant le premier trimestre, nous avons augmenté
le nombre d'employés en contact avec les clients au
Canada et ouvert de nouvelles succursales bancaires ainsi
que trois succursales d'assurance. Nous avons amélioré
la sécurité de notre réseau de GAB pour
protéger nos clients. RBC Gestion d'Actifs a lancé
plusieurs nouveaux produits tout en réduisant les frais
de gestion sur les fonds internationaux. Et RBC Marchés
des Capitaux a été nommée meilleur conseiller
en négociation au Canada en 2006 par le National
Post.
Aux États-Unis, RBC Centura a réalisé
l'acquisition de Flag Financial Corporation d'Atlanta et ouvert
cinq succursales de plus. RBC Dain Rauscher a augmenté
ses marges Premier Line of Credit, un produit mis au
point par la Gestion Privée Globale, à près
d'un milliard de dollars US. Et RBC Marchés des Capitaux
a accru ses capacités de service dans le secteur minier
en créant un bureau de métaux communs à
New York pour compléter l'équipe établie
à Londres il y a un an.
À l'échelle mondiale, RBC Marchés des
Capitaux a réalisé sa première opération
sur le Alternative Investment Market en conseillant une société
minière d'Australie pour son introduction à
la Bourse de Londres. Nous avons accru nos capacités
dans les produits structurés et les titres à
revenu fixe dans toute l'Europe et en Asie. Notre entreprise
en participation RBC Dexia a augmenté les actifs administrés
de 18 pour cent au cours de l'année pour dépasser
les deux mille milliards de dollars. Elle a aussi prolongé
sa relation d'impartition de services aux investisseurs avec
CI Financial de cinq ans, une relation qui est la plus importante
du genre sur le marché canadien.
À RBC, nous continuerons de travailler avec acharnement
pour en faire plus pour nos clients, que ce soit en investissant
dans les technologies ou en lançant de nouvelles solutions
globales dont nos clients ont besoin. Nos efforts passés
nous ont menés jusque-là, et nous savons que
nous devons en faire plus pour continuer d'avancer. Comme
Gordon l'a dit, nous modifions notre structure pour créer
quatre divisions qui continueront de soutenir la croissance,
particulièrement à l'étranger. Nous croyons
que la demande mondiale de produits et de services de gestion
de patrimoine continuera d'augmenter à mesure que les
économies de la planète se développeront
et que la démographie évoluera. Nous comptons
faire croître cette division de manière dynamique
au cours des prochaines années. La nouvelle structure
place nos quatre divisions en bonne posture pour dégager
chacune une solide croissance des revenus et du bénéfice.
Nos efforts de service à la clientèle et notre
vigueur financière sont appuyés par une gestion
des risques prudente. Au cours du premier trimestre, notre
ratio du montant brut des prêts douteux est resté
stable. L'encours moyen total de nos prêts s'élève
à 213 milliards de dollars et le montant brut de nos
prêts douteux représente moins de ½ pour
cent de ce volume d'affaires.
Nous sommes heureux de voir que notre rendement financier
nous a permis d'augmenter notre dividende trimestriel sur
les actions ordinaires de 15 pour cent à 46 cents par
action au deuxième trimestre pour les actionnaires
inscrits en date du 25 avril 2007.
Avant de rendre la parole à David O'Brien, j'aimerais
prendre quelques instants pour parler de responsabilité
d'entreprise. Gordon a déjà mentionné
les distinctions extérieures que nous avons obtenues
pour nos efforts de gouvernance d'entreprise, notre marque
et notre culture d'entreprise. Et nous continuons d'être
reconnus pour notre leadership en matière de responsabilité
d'entreprise. Mais nous savons que nous pouvons faire beaucoup
plus.
Au cours des dernières années, nos avons assisté
à une augmentation spectaculaire des attentes des investisseurs,
des pouvoirs publics, des autorités de réglementation,
des ONG, des clients et des employés au sujet d'une
variété d'enjeux qu'on peut regrouper sous les
notions de " responsabilité d'entreprise "
ou de " développement durable ".
À RBC, la responsabilité d'entreprise a une
définition beaucoup plus large que celle des simples
dons à des uvres de bienfaisance : elle signifie
exploiter notre entreprise avec intégrité, avoir
un impact économique positif, créer un cadre
de travail de choix, promouvoir la durabilité environnementale
et contribuer à la vie des collectivités partout
où nous vivons et travaillons.
Les sociétés comme RBC n'ont plus seulement
une ou deux parties prenantes : nous en avons des douzaines,
et leur nombre, leur influence et leurs attentes augmentent.
Nous recevons fréquemment des demandes nous invitant
à épouser une cause, à instaurer de nouvelles
politiques, à créer de nouveaux produits ou
à adhérer à de nouvelles normes extérieures,
tout cela au nom des intérêts de nos nombreuses
parties prenantes. Il n'est pas toujours facile de trouver
un équilibre entre toutes ces attentes concurrentes.
Le dénominateur commun est que toutes les parties
prenantes s'attendent à ce que les bonnes sociétés
limitent leurs impacts environnemental et social négatifs.
Et elles s'attendent à ce que celles qui sont excellentes
maximisent leurs impacts environnemental et social positifs.
Nous sommes d'accord sur ce point. Mais nous savons aussi
que nous devons établir des priorités et investir
notre temps et nos ressources judicieusement pour en tirer
le meilleur rendement. C'est pourquoi, au cours de la dernière
année, nous avons travaillé avec la Rotman School
of Management pour établir un cadre général
qui guidera les initiatives de responsabilité d'entreprise
de RBC à l'avenir.
Notre objectif est de « soutenir la viabilité
à long terme de l'entreprise en contribuant au bien-être
actuel et futur de nos parties prenantes ». Dans
ce domaine important de la responsabilité d'entreprise,
nous continuerons de mériter le privilège d'être
le premier choix des investisseurs, des clients, des employés
et des collectivités en continuant de gérer
notre entreprise avec intégrité tout en assumant
un rôle de chef de file dans des domaines sociaux et
environnementaux choisis. Je me réjouis d'annoncer
plus de détails plus tard en 2007 et de vous rendre
compte de l'avancement et des résultats l'année
prochaine.
Merci de votre attention.
|